Un chat perdu, une grenouille géante volubile et un tsunami aident un attaché commercial sans ambition, sa femme frustrée et un comptable schizophrène à sauver Tokyo d’un tremblement de terre et à redonner un sens à leurs vies.
Ce que j’aime dans les films, c’est leur capacité à ouvrir un accès à un univers mystérieux, profond, magique permettant à ceux qui le veulent bien, d’ouvrir les vannes à leur propre imaginaire et de se laisser tomber dans un abîme, et dans cette chute, se confronter à ses propres zones d’ombre, laissant derrière une réalité oppressante et l’inspirer alors à ouvrir les yeux, à se réveiller, mais d’une manière profonde, de l’intérieur. C’est pourquoi dans les meilleures histoires, la magie est là non comme une échappatoire, mais plutôt comme un révélateur. Pierre Földes